Depuis j'ai commencé à faire de grands dessins au fusain. Je voulais aller plus loin que peindre toujours des corps dans des positions singulières. Enfin, j'ai trouvé la solution avec la nature (les arbres, les herbes...). La poussée de la plante me donne l'impression de l'être humain.
Avec le fusain, c'est un univers de blanc et de noir ; c'est très proche de la pensée. Je parle des éléments picturaux qui traversent cette matière, les traits, les points, les taches qui ont une place principale et qui sont comme les éléments d'un alphabet. Les corps sont cassés par les taches, par les arbres, par les herbes. Enfin, je considère de plus en plus les traits et de moins en moins la figure humaine. Dans cette série, je voudrais faire passer le langage pictural au premier plan.